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Les Délires de Ferdie l'Oursonne
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24 septembre 2007

Vacances, j'oublie tout (2)

Suite du feuilleton de mes aventures estivales (pour lire ou relire le début, allez voir par là)...

Après avoir déposé mon compagnon de voyage, le taxi repart vers mon terminal. Le chauffeur me jette un coup d'oeil par le rétroviseur avec un petit sourire désolé. Il m'avoue qu'il espérait bien que cette rencontre fortuite finirait par un échange de numéros de téléphone... Le beau voyageur sauvé de la pluie et de la déroute par une jeune inconnue... Pour lui, ça ne pouvait finir que par une romance ! Mouais... il m'a l'air très fleur bleue, ce jeune homme.

Nous arrivons à mon terminal. La pluie n'a toujours pas cessé, le chauffeur me demande de l'emmener avec moi au pays du soleil... Il se fera tout petit, ne gênera pas, c'est promis ! Heu... mais c'est qu'il insiste, le bougre ! Je me défile sans vergogne, lui tend quelques billets pour régler la course, et me sauve en riant ! Je l'entend éclater de rire et me souhaiter un bon voyage. Je me retourne pour lui faire un gentil coucou et je me réfugie à l'abri tandis qu'il démarre en klaxonnant.

Bon, c'est là que les choses sérieuses commencent ! D'abord, enregistrer mes deux sacs. Ensuite, partir à la recherche d'un endroit où petit-déjeuner (je meurs de faim !), d'une boutique où acheter quelques magazines, d'un stand duty-free... mais je ne trouve rien de tout ça ! Un vague comptoir où boire un café debout, un kiosque avec un choix fort limité de journaux... C'est pas le Pérou ! Ah si, tiens ! Bien dissimulée, une zone Restauration. McDonald's, Brioche Dorée... Mouais. Je finis par me poser dans un coin avec une tasse remplie d'un liquide très pompeusement baptisé Caffé Latte et un pain au chocolat. Puis je prends ma place dans le trafic dans la queue pour passer les contrôles de sécurité.

En général, je n'aime pas cette partie du voyage. Systématiquement, le portique sonne quand je passe ; à chaque fois, je dois enlever ma veste et mes chaussures ; à chaque fois, j'ai droit à une palpation en règle. Sans oublier bien sûr la fouille du sac qui attire toujours l'oeil aux rayons X. Mais aujourd'hui, rien de tout ça. Mon passage sous le portillon ne déclenche aucune alarme, j'échappe donc aux douaniers papouilleurs. Quant à mon sac à dos et mon sac de fille, ils passent tranquillement le tunnel à vision superman-ienne, et je les récupère sans plus de manières à l'autre bout. Tiens ? Il semblerait que ces vacances démarrent plutôt bien, pour une fois...

Dans la salle d'embarquement, tout continue à bien se passer. Je trouve une place assise, mes voisins sont charmants, souriants. Beaucoup d'enfants jouent dans la salle, mais bizarrement, pas un cri, pas trop de bruit. C'est pas normal tout ça. Serais-je passée dans la 4ème dimension sans m'en rendre compte ?

A quelques mètres de moi, des bornes avec des consoles vidéo sont proposées aux passagers en attente d'embarquement. Pour le plus grand bonheur des enfants, mais aussi de quelques adultes - tous jeunes, mâles... étonnant !
J'observe un grand dadais en costume-cravate, attaché-case posé à ses pieds, en train de disputer une partie de tennis virtuel avec un gamin d'une dizaine d'années en short et tongs. A la fin du match, le gosse rejoint sa famille, des Espagnols en partance pour Valencia ; le grand dadais se dirige vers le fond de la salle et embarque sur le vol pour Milan. Brève rencontre, instant magique : ils n'auront pas échangé un seul mot, juste quelques sourires...

L'heure d'embarquer à notre tour arrive enfin. Je me retrouve dans l'avion, assise côté couloir à côté de deux jeunes Espagnoles qui bavardent et jacassent. Elles n'arrêteront pas de piapiater de tout le vol - adieu mes velléités de poursuivre ma nuit...

C'est la première fois que je voyage sur cette compagnie, une low-cost. Ma première impression : au moins ils passent de la bonne musique pour faire patienter les passagers avant le décollage ! En effet, U2 résonne dans la cabine. Je me rends vite compte qu'en fait, il s'agit d'une boucle sonore avec seulement 3 ou 4 titres différents. Mais bel effort toutefois...

Décollage sans encombres. Les hôtesses nous proposent des boissons et des viennoiseries - payantes bien sûr, low cost oblige. Je m'offre un deuxième café - pas de surprise, il est aussi mauvais que sur les autres compagnies aériennes... Puis les hôtesses repassent avec des casques : les vidéos diffusées pendant le vol alternent documentaires sur Valencia et épisodes de Will et Grace en espagnol... je passe mon tour.

Finalement, les deux heures du vol passent plus vite que je ne l'aurais cru. Atterrissage à Valencia. Après avoir récupéré mes bagages à une vitesse phénoménale et tout aussi inhabituelle que tout le reste de ce voyage, je passe chez Hertz prendre les clefs de la voiture que j'ai réservée depuis Paris. Ah ! Enfin, cette espèce d'état de grâce (sans will) qui me suit depuis ce matin semble vouloir se dissiper : les employés du stand ne parlent pas un mot de français, et très mal anglais, comme d'habitude. Ouf ! les choses redeviennent normales ! Enfin presque : d'habitude ça me met en rogne, aujourd'hui, ça me fait rire. Est-ce la nuit quasi-blanche ? Je suis d'excellente humeur. Yaris_2

Sortie de l'aéroport, je ne reconnais rien : ils ont agrandi, construit de nouvelles infrastructures de parking.. l'effet America's Cup, sans doute. Je finis par retrouver le parking des voitures de location et dénicher ma voiture : une petite Toyota Yaris bleue (la voiture préférée des extra-terrestres !). C'est vrai qu'elle est très mignonne, non ?

Je suis très impressionnée, jusqu'au moment où j'ouvre le coffre. La plage arrière n'est constituée que d'un tissu noir assez léger, avec des velcros pour le fixer aux sièges arrière. Velcros qui ne tiennent déjà plus, alors que la 'tite tuture a à peine 6.000 km au compteur... Un peu cheap pour une voiture aussi bien équipée, dommage... Pas très important toutefois. Je m'installe au volant, prends quelques minutes pour me familiariser avec les commandes, et je démarre pour la dernière partie du trajet.

Justement, pour cette dernière ligne - plus ou moins - droite, cette année, j'ai voulu innover. En effet, quelques jours avant le départ, P'pa Ours m'avait confié son GPS, qui devrait me mener à bon port en un rien de temps. Au début ça m'avait fait doucement rigoler - après tout, je la connais bien, cette route... je suis toujours arrivée à destination, non ? P'pa Ours avait rigolé encore plus fort et avait glissé l'appareil dans mon sac avec un petit mot : tu fais comme tu veux, mais tu pourrais bien avoir des surprises...

Histoire de faire plaisir à P'pa Ours, j'allume le GPS avant même d'avoir quitté l'aéroport. Il commence par me donner des indications très fantaisistes, visant notamment à me faire prendre l'autoroute pour Madrid, puis celle pour Barcelone... mais ça va pas, non ? Je sais bien que je suis en vacances, mais ce n'est pas pour ça qu'il faut me faire faire un détour de plusieurs centaines de kilomètres ! Je n'en fais donc qu'à ma tête, et prend l'autoroute ad hoc dans le bon sens. Non mais... pffff !

Après quelques kilomètres, le GPS semble retrouver ses esprits... et mon chemin. Il me reste encore une bonne centaine de kilomètres à parcourir sur cette autoroute bien droite. J'allume la radio et scanne la bande FM pour retrouver la station de mes dernières vacances - j'en ai bien sûr totalement oublié la fréquence. Pendant trois quarts d'heure, je parcours ainsi la bande FM sans aucun succès : les tunnels se succèdent aux montagnes, la réception s'en ressent, je n'arrive jamais à capter deux fois de suite la même station. Enfin, je finis par retrouver celle que je recherchais, et je me mets à rouler tranquillement, en dessous des limitations des vitesse - pour une fois - clim allumée, musique des années 80 en fond sonore. Je me sens enfin vraiment en vacances ...

A suivre...

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Commentaires
C
j'ai accéder a tes récit de vacance par le blog de cityzen (vous avez l'air de bien vous connaitre tous les deux )! bref en haut de page tu as mis un lien pour lire le debut de tes aventures je voudrais lire la suite moi qui n'ai jamais osé quitté le territoire francais -car jsui nulle en langue etrangere!- jsui sui suspendu en haleine et j'ai pas de suite.<br /> et dsl pour cityzen mais le manque de details sexuel ne me derange point -evidement ma vie sexuelle a moi (clein d'oeil a cityzen )est tres remplie ! voila continuez vous me faite rire et je me sens comme une souris qui vous espionne et vous vole un peu votre relation delirante mais limite fusionnelle M'ame cityzen je jetterai un regard profond sur ces deux la !
F
Ici, tu le sais bien, c'est un blog tout public. On y dit beaucoup de bêtises, mais on reste correct, décent, bref lisible par tous même en dessous de 18 ans.<br /> Si tu veux du sexe (enfin : des détails croustillants, je veux dire, hein, n'allons pas nous méprendre, je tiens à continuer d'avoir de bonnes relations avec Madame votre tendre épouse), je t'invite à me contacter en privé... <br /> <br /> PS : c'est le chauffeur de taxi qui a parlé de "bel inconnu", moi j'ai rien dit à ce sujet ! Et puis j'ai jamais dit non plus que le chauffeur était beau, juste qu'il était fort sympathique !<br /> C'est quoi ces conclusions hâtives, tu veux me brouiller avec Cap, ou bien ?!! :D
C
Oh le teasing à 2 balles... avec rien de croustillant.<br /> <br /> Pourtant à plusieurs reprises, on se dit qu'il va y avoir du sexe :<br /> - dans le taxi avec le bel inconnu<br /> - dans le taxi avec le beau chauffeur<br /> - à la douane pendant la fouille corporelle...<br /> <br /> Bah que dalle, que d'chi, nada, zoboulou...<br /> Tu m'as déçu l'Oursonne !!!!
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