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Les Délires de Ferdie l'Oursonne
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17 septembre 2007

Vacances, j'oublie tout

Bon, cette fois, on ne peut plus faire l'autruche, la tête dans le sable pour se cacher la réalité. D'ailleurs, ici il  n'y a même pas de sable. Donc, autant être fort, faire face et assumer : les vacances c'est fini, voici venu le temps des rires et des chants... heu... voici venu le temps de la rentrée.

Quand je pense qu'il y a à peine un mois - hein, quoi ? déjà un mois ? - je partais péniblement en vacances... Péniblement, car quelque peu paralysée par une sciatique sournoise. Péniblement aussi, car cette foutue sciatique m'avait contrainte à renoncer aux vacances initialement prévues, les premières avec Chéri. Péniblement, toujours, car l'organisation des vacances de remplacement s'est fait à l'arrache totale. Péniblement, enfin, car une fois de plus, et comme à chaque fois que je pars en vacances (rien que pour mes vacances de l'été 2005, jetez donc un oeil , , , , et - et non, je ne vous le chanterai pas !), le départ lui-même a été assez sportif. Les vacances avec l'Oursonne, c'est l'aventure assurée !

Flash-back, coup de baguette magique, nous voici remontant le temps jusqu'à ce fatidique 20 août, jour marquant le début officiel de mes vacances d'été 2007.

20 août, 4h20 : la sonnerie du réveil se déclenche. Beaucoup trop tôt. Je n'ai dormi que deux heures à peine ; ça faisait un moment que les insomnies m'avaient oubliée, pourtant. Je n'ouvre même pas les yeux, quelques minutes de sommeil supplémentaires ne seront pas superflues. Quand la seconde alarme se met à hurler, une demi-heure plus tard, l'effet est brutal. Tout me revient en tête comme un coup de poing : le taxi qui arrive, l'avion à prendre. Je descends à la cuisine. Pas le temps de petit-déjeuner, mais un verre de jus d'orange devrait me permettre d'effacer la nuit.

Les gestes s'enchaînent, machinalement. Je sors de la salle de bains douchée, réveillée. Avec le pouce entaillé, aussi - un accident de rasoir qui a contribué douloureusement à me sortir de ma torpeur. Trousse de toilette bouclée, fourrée dans le sac de voyage. Dernier tour de contrôle dans l'appartement : fenêtres closes, rideaux tirés, lumières éteintes... tout est paré !

Il est 6h20, je descends dans la rue. Il fait noir, il pleut à verse. Je ne suis pas mécontente de partir loin de ce temps pourri. Le taxi arrive, un peu en avance. Je m'assois à l'arrière, indique ma destination au chauffeur, un jeune type plutôt sympa. Il engage tout de suite la conversation. Pourquoi pas, après tout ? J'attendrai d'être dans l'avion pour me rendormir un peu.

Peu de voitures sur l'autoroute, le trafic est fluide malgré la pluie qui redouble d'intensité. Je vais être en avance à l'aéroport, tant mieux. Pour une fois que tout se déroule sur des roulettes, on ne va pas s'en plaindre.

Oui mais non. Juste à la bretelle de sortie qui conduit à l'aéroport, un taxi en panne sur le bas-côté tous warnings allumés. Le conducteur nous fait de grands signes. Mon chauffeur effectue un arrêt d'urgence de toute beauté, me lance un regard interrogateur - et sur mon signe de tête, sort du véhicule et se précipite sous la pluie à la rencontre de son collègue malchanceux et trempé. Un pneu crevé, ce n'est rien, mais son client doit prendre un avion, il est très en retard, c'est la cata. Nous l'embarquons.

Mon nouveau compagnon de route est très stressé : il a moins d'une demi-heure pour attraper son vol. Je demande au chauffeur de faire un détour pour le déposer en premier. Le voyageur malheureux est surpris, visiblement soulagé. J'entreprends de lui poser quelques questions sur son métier et sors deux ou trois de ces fameuses blagues à 30 centimes d'euro dont j'ai le secret pour lui changer les idées. Mission difficile car, depuis ce matin, il ne lui arrive que des tuiles : grosse panne d'oreiller, difficulté à trouver un taxi, puis la crevaison... En plus, il vient d'être embauché dans cette boîte, à un poste qui le motive à fond ; et ce matin, il est censé prendre ce vol avec son PDG, qu'il n'a pas revu depuis l'entretien d'embauche... Rater ce vol, ce serait la grosse cata ! Une très mauvaise note dans son dossier, en pleine période d'essai ! Autant dire que le gars est au comble de la nervosité.

Enfin, nous arrivons à l'aéroport et le déposons devant son terminal ; je le regarde s'éloigner en courant. Le taxi repart vers le terminal d'où partira mon vol et je reste songeuse : saurai-je un jour si mon compagnon de route a pu prendre son avion ?

A suivre...

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Commentaires
F
Cityzen > bah je sais pas, moi... Tu crois que Cap me laisserait vérifier ?<br /> et d'abord... qui est Steven ? :D<br /> Huggy > Chais pas non plus, j'ai pas 13ème rue (à mon grand désespoir)<br /> A tous les 2 > vu comment l'histoire est longue, valait mieux la faire en plusieurs fois, croyez moi ! :)
C
... c'est du teasing !!<br /> Et alors finalement, Steven est il un homme ?
H
Pas mal le principe des notes en épisodes à la soap made in 13ème rue...
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